L'histoire


Il y a toujours une part de vérité dans les légendes...

 

Zhang San Feng ermite du XIème siècle aurait observé le combat d'un oiseau avec un serpent ; le serpent fut vainqueur grâce à sa souplesse et ses déplacements curvilignes. Zhang San Feng comprit alors la suprématie de la souplesse sur la rigidité, l’importance de l’alternance du Yin-Yang et d’autres conceptions à la base de l'art martial qu'est le tai-chi-chuan. 

 

Toutefois, la théorie du tai-chi-chuan fut exprimée pour la première fois dans le Yi jing (livre des transformations ou mutations), aux environs de l'an 1122 av. J.-C soit  il y a plus de trois mille ans. 

 

Par ailleurs, il est indéniable que la philosophie taoïste, les légendes et l'art du combat forment le socle des différentes écoles du tai-chi-chuan.

 

Pour ce qui concerne les écoles du style Yang, elles doivent leur style à Yang Lu Chan ( 1799-1872). Celui-ci se fit passer pour sourd et muet pour rentrer comme domestique  auprès d'un grand maître de  tai-chi-chuan de l'école Chen, il apprit en cachette cet art secret enseigné uniquement aux membres de la famille Chen. Découvert, il méritait la mort mais son niveau était tel qu'il bénéficia de la mansuétude du chef du Clan Chen et devint "Yang l'invinsible". Plus tard, Yang Luchan partit pour Pékin, où il enseigna à la garde impériale. Il apparaîtrait que Yang Luchan offrit un enseignement différent de sa propre pratique, jaloux de conserver ses secrets mais le style yang ainsi partagé est aujourd'hui le plus populaire et répandu à travers le monde tandis que la forme secrète (Yangjia Michuan Taiji Quan) reste relativement confidentielle.

 

 Yang Lu Chan transmit  son savoir à ses deux fils, Yang Ban Hou et Yang Jian Hou qui l'enseignèrent à leur tour à leurs fils, Yang Shao-Hou et Yang Cheng Fu.

 

Il n'existait aucun art de combat appelé "tai-chi-chuan" avant que Yang Lu Chan n'ait répandu son art martial à Pékin vers 1870.

Pour en savoir plus sur le Taoisme et le Tai Chuan.